Blog :

Les entretiens en visio : tout un cinéma !

Les entretiens en visio : tout un cinéma !

Ils faisaient déjà partie du quotidien des candidats et des recruteurs. Apparus il y a quelques années pour répondre aux enjeux des recrutements internationaux, les entretiens en visio faisaient leur chemin dans nos habitudes de travail car ils permettaient de gagner du temps dans les processus de recrutement.

Et puis le confinement est arrivé. Cette fois-ci, plus question de débattre sur les avantages et inconvénients, il s’agit désormais de savoir comment en tirer le meilleur !

Quelques réflexions pour devenir une star de l’entretien distanciel !

BACKSTAGE

Commençons par la technique : pas de bon film sans bons outils. Souvent, si vous êtes candidat, c’est le recruteur qui vous enverra un lien ou vous proposera tel ou tel outil. Pour utiliser régulièrement Skype, Zoom, Teams, Facetime, Whatsapp : les écarts ne sont pas majeurs. Il peut m’arriver de changer d’outil si la connexion passe mal sur l’un d’entre eux.

N’hésitez pas à en tester plusieurs, cela permet de prendre un peu en main l’interface, et de savoir comment on fait pour activer / désactiver sa caméra, son audio… ce qui peut s’avérer très utile !

La qualité de la connexion est évidemment un ingrédient crucial et sur lequel nous n’avons pas toujours la main (clin d’œil aux confinés à la campagne, aux box saturées par le streaming des ados, aux wifi plus lents que certaines 4G …). C’est un paramètre qu’on évalue rapidement en début d’entretien. Si ça saccade trop, si vous entendez un mot sur deux : une bonne solution peut être d’utiliser une liaison téléphonique pour l’audio, tout en gardant l’image en parallèle, même de piètre qualité.

A STAR IS BORN

Parlons ensuite de la scène qui va se jouer : dans le rôle principal, VOUS.

En terme de présentation : business as usual. On peut assez facilement calquer les codes habituels de l’entretien, avec une pointe de détente autorisée, surtout dans un contexte de réseau. Il faut ici bien comprendre que l’image que l’on donne en visio, c’est la fameuse « première image » dont on sait qu’elle compte beaucoup. Look soigné, tenue appropriée : la cravate ne s’impose certainement pas en visio, mais le T-shirt fournit des indications qui ne sont peut-être pas celles que vous souhaitez donner.

Les règles habituelles de préparation à un entretien s’appliquent évidemment sans grande différence, que ce soit pour un entretien de recrutement ou pour un entretien réseau : ponctualité, écoute, reformulation si nécessaire, avoir les idées claires sur les messages que l’on souhaite faire passer.

Nous n’entretenons pas tous le même rapport avec l’outil informatique en général, et vidéo en particulier : si vous vous savez peu à l’aise avec l’exercice, entraînez-vous ! Les entretiens réseau sont une excellente occasion de se tester face caméra, mais toute autre occasion est bonne à prendre : plus on se voit en vidéo, meilleur on est dans l’exercice.

CESAR DES MEILLEURS DECORS

Après l’acteur, il est temps de penser à ce qui l’entoure :

  • Soignez l’éclairage : cela parait trivial, mais je ne compte pas les visio pendant lesquelles mon interlocuteur était absolument indiscernable, en contre-jour ou dans une semi-obscurité.
  • Pensez à votre environnement et à ce qu’il raconte… A cet égard, les anecdotes abondent. Des visio dans un garde-manger jusqu’à celles réalisées au volant d’une voiture, en passant par les cuisines, les jardins, les buanderies : toutes les possibilités existent. La sobriété est probablement un bon choix. Sur certains outils visio, on peut également choisir un fond neutre derrière soi.
  • Le décor, c’est aussi le fond sonore : oiseaux, bruits de travaux ou de télévision, l’effet n’est pas le même…

ET LE SCENARIO ALORS ?

Passons des coulisses du cinéma aux planches du théâtre d’impro : faire des entretiens visio, c’est parfois jongler avec les imprévus. Le petit dernier qui fait irruption, le livreur Amazon qui sonne à la porte, le portable qui n’a plus de batteries, le perroquet qui s’invite sur les épaules d’un candidat… ou le chat qui s’essaye au video-bombing (la réalité dépasse parfois la fiction) ! L’idée est évidemment de se mettre autant que possible à l’abri de ce genre d’incidents, mais rassurez-vous, la plupart des recruteurs ont un seuil de tolérance élevé avec ces invités surprise, qui permettent souvent de détendre l’atmosphère.

Ce qui va se jouer sur cette scène virtuelle, c’est une rencontre humaine. Certes, l’écran lui confère une dimension différente de la rencontre traditionnelle en face-à-face. Il va donc falloir soigner d’autant plus son impact, sa capacité à se présenter de façon synthétique et néanmoins convaincante.

Redoubler d’attention pour rester présent à ce qui se passe : recruteur et candidat se partagent cette responsabilité. De la même façon qu’un comédien sur scène doit capter puis conserver l’attention de son public, un candidat a tout intérêt à changer de rythme s’il sent que la capacité d’écoute diminue chez son interlocuteur.

Le risque de tout entretien, présentiel ou distanciel, est que l’on tombe dans une sorte de jeu de rôle, dénué d’authenticité. Il est sans doute accru quand nous sommes privés de présence physique. A charge pour chacun, de son côté de l’écran, d’être attentif à ce qu’il reste un échange véritable et qu’il conserve sa nature de rencontre entre deux personnes.

GENERIQUE DE FIN

Le piège de la visio, c’est la distance. C’est plus difficile de « sentir » son interlocuteur, les signaux faibles deviennent très faibles. Cela peut compromettre l’établissement du lien de partenariat utile à l’aboutissement d’un processus de recrutement. Un petit mail post visio peut faire des miracles : pour aborder un point oublié, pour confirmer un intérêt, pour se démarquer et témoigner de sa motivation. L’astuce est valable après des entretiens physiques, mais elle a un impact plus fort encore quand on s’est vus seulement par écran interposé !

Eclairage, décor, costume, maquillage, scenario… : tout est au point ? Il ne vous reste plus qu’à monter les marches pour venir chercher la Palme d’Or du meilleur entretien visio !

« Happy Birthday Alerys »

« Happy Birthday Alerys »

Une soirée unique dans notre histoire – une œuvre collective, un jeu photographique, de la bonne musique, des blind-tests, de la dégustation de vins d’exception… et de la magie.

Pour fêter nos 25 ans d’existence et de croissance avec nos clients et nos équipes, nous avons concocté un moment dans un esprit qui nous ressemble et nous rassemble : joyeux, convivial, humain et un « peu arty » aussi !

Depuis nos débuts, nous avons eu à cœur de saisir les opportunités de changements pour évoluer, pour nous réinventer et pour demeurer un partenaire présent et innovant pour nos clients.

« Prendre des risques, anticiper les évolutions de son marché, sont des éléments constitutifs de la gestion d’une entreprise dans la durée. Nous n’avons jamais eu peur du changement et nous nous sommes assurés de toujours demeurer les premiers à offrir de nouvelles techniques, ainsi que de nouveaux services pour nous distinguer dans un monde ultra compétitif. » Jean-Christophe Deruaz, dirigeant d’Alerys.

Alors, depuis 25 ans, nous avons développé des solutions pour toujours répondre aux besoins de nos clients et partenaires.

Cette soirée nous a permis de célébrer cela : la confiance dans la durée, le plaisir de travailler ensemble pour et avec nos clients.

Et puis c’était l’occasion de nous rappeler notre esprit fondateur, celui qui figure encore dans notre logo : « Grandir, vous faire grandir et vous faire voler haut tout comme un « alérion [1] !

[1] Alérion : représentation d’un petit aigle aux ailes tendues, par réf aux ailes de Pégase. Surnom donné par quelques auteurs à Pégase.

 

25ans

L’expérience Collaborateur

L’expérience Collaborateur

Aujourd’hui, une prise de conscience générale montre que l’expérience collaborateur doit être mise en avant et être considérée comme un réel enjeu pour les entreprises.

Selon le baromètre de l’expérience collaborateur,

  • 71% des professionnels RH considèrent l’expérience collaborateur comme stratégique
  • 91% jugent qu’elle relève de leur responsabilité
  • 27% seulement des entreprises ont lancé une démarche.

Mais qu’est-ce-que l’expérience collaborateur ?

Inspirée  par la notion d’expérience client, l’expérience collaborateur désigne l’ensemble des ressentis du salarié au cours de son passage dans l’entreprise, depuis son recrutement jusqu’à son départ.

Selon Thomas Chardin, elle part d’un principe simple celui de la symétrie des attentions :

« Dans les entreprises, les collaborateurs sont soumis à des injonctions récurrentes à soigner l’expérience client : soyez réactifs, soyez à l’écoute – et une écoute active, proactive, réactive… Si le même salarié, lorsqu’il se tourne vers l’interne, rencontre à l’inverse de l’indifférence, de la sécheresse administrative, des contraintes inutiles et des blocages, il se retrouve en dissonance cognitive. Il ressent un décalage, et constate que son employeur a fait sienne la maxime « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

L’expérience collaborateur est donc un outil de cohérence des pratiques RH avec les pratiques business de l’entreprise, un vecteur du sens et d’alignement des valeurs.

Un fil conducteur

Un salarié connaitra trois phases majeures lors de son parcours avec l’entreprise : le recrutement, l’intégration et le management au quotidien.

Alors quelle recette pour  une bonne expérience collaborateur ?

  •  Soigner le « parcours candidat » – car l’expérience collaborateur débute au premier contact avec le futur salarié.
  • Assurer une bonne intégration.
  • Proposer des espaces de travail et de collaboration.
  • Favoriser les échanges entre salariés et stimuler la cohésion d’équipe.
  • Faire vivre la cohérence des pratiques RH et managériales avec les pratiques business.
  • Veiller à l’équilibre vie pro / vie perso, aujourd’hui critère de choix des candidats au cours du recrutement.

Ces ingrédients finement assemblés garantissent une expérience collaborateur de qualité. Et les avantages en sont multiples : amélioration du bien-être, augmentation de l’attractivité de l’entreprise, différenciation face aux concurrents, accroissement de la motivation et de l’engagement ainsi qu’une meilleure fidélisation.

Eléments à garder à l’esprit dès la prise de contact et tout au long du processus de recrutement.

La procrastination, un si vilain défaut ?

La procrastination, un si vilain défaut ?

Procrastination n.f. : Tendance pathologique à différer, à remettre l’action au lendemain. (Définition du Larousse)

Le 25 mars marque la « journée de la procrastination », ou l’art de reporter à demain ce qui nous encombre dans l’immédiat. Un phénomène plutôt large, car 56% des hommes et 47% des femmes seraient des « retardataires chroniques », allant jusqu’à déléguer les tâches qu’ils ou elles estiment ingrates. Plutôt perçu comme un défaut en entretien de recrutement, peu de candidats se revendiquent fièrement procrastinateurs…

Eh bien rassurez-vous, le fait de procrastiner serait à corréler avec une meilleure créativité !

C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par Adam Grant, professeur au sein de la célèbre Wharton University mais également auteur de tribunes dans les colonnes du New York Times, sur des thématiques de psychologie du travail. Aux procrastinateurs il oppose les pré-crastinateurs, catégorie à laquelle il appartenait.  Ces derniers ont un besoin irrépressible de commencer une tâche le plus rapidement possible pour s’en débarrasser au plus vite : l’idée de progrès serait leur oxygène. Dans une société imprégnée par le besoin d’instantanéité, nous nous lançons dans une course effrénée contre le temps, « action-réaction ».

Laissons le mot de la fin à Tim Urban, auteur de la conférence TED « Inside the Mind of a Master Procrastinator » :

« Now, I want to show you one last thing. I call this a Life Calendar. That’s one box for every week of a 90-year life. That’s not that many boxes, especially since we’ve already used a bunch of those. So I think we need to all take a long, hard look at that calendar. We need to think about what we’re really procrastinating on, because everyone is procrastinating on something in life. We need to stay aware of the Instant Gratification Monkey. That’s a job for all of us. And because there’s not that many boxes on there, it’s a job that should probably start today.

Well, maybe not today, but …

You know. Sometimesoon. »